Notre duo de choc a ses propres règles. Ainsi, il couvre le feu , non pas à 19h, mais à 23h seulement. Ils essaient tant bien que mal, durant ces heures grignotées, de réchauffer l’air ambiant…

Malgré cela, les nuits restent froides sous leurs tentes. Ils ont fini par me l’avouer, Eh bien , vous savez quoi ? Comme nous le pensions : ils se « caillent les miches »,

De plus, hier, les tentes étaient givrées dès le début de soirée

Partis ce matin de Villandraut à 11h30, toujours sous le soleil, par des pistes forestières, certaines sont de véritables tôles ondulées à cause des racines des pins. Ainsi, nos deux amis ont subi quelques sévères secousses, mais rassurez-vous, aucune casse de matériel.

Aujourd’hui, ils ont parcouru, 75 km, avec 350 m de dénivelé en 4h15. Comme on dit dans le jargon cycliste, ils ne se sont pas fait péter les varices.

Les Landes, un pays tout simple, c’est toujours tout droit. A cette vitesse les lignes droites, parfois des bouts droits pouvant atteindre 10 kilomètres, vous paraissent interminables. En somme, vous ne finissez jamais d’en finir ! C’est une véritable vis sans fin. Quel plaisir !

A leur arrivée au camping le Pin à Saint-Justin (40), le propriétaire à l’accueil, aurait bien échangé son masque sanitaire contre un masque à gaz, à cause de l'odeur de fennec, dégagée par nos duettistes.

Comme quoi, vous pouvez traverser, quatre jours durant, la forêt des landes et ne pas sentir le pin et encore moins la rose….

Ce soir, c’est grand luxe, Miguel et Sergueï ont loué un mobil home tout confort.

Après une bonne douche réparatrice, jugée plus que nécessaire, ils se sont attaqués, sans tarder, à leur deuxième « vice sans faim », l’apéro !

Bonne nuit les amis

Jean-Yves